Porté par une voix énergique et engagée, ce recueil décortique un monde dans lequel le narrateur voit peu à peu son corps lui échapper, se dépeupler. Évoquant une jeunesse où doutes et angoisses le débordent, il effectue le chemin inverse : repeupler les vides et trop-pleins de son histoire, afin d’écrire celle qu’il délivre ici dans un chant qui résonne quelquefois comme un cri.
Matthieu Lorin est né en 1981 en Normandie et vit aujourd’hui à Chartres. Il a publié plusieurs recueils dont Souvenirs et grillages (Éditions Sous le Sceau du Tabellion, 2022) qui a été présélectionné pour le prix Apollinaire Découverte 2022.
Extrait :
« J’ai hérité de ce que je ne suis pas : une maison, un métier, une tare. Les équilibres se détruisent par grand gel, voilà tout.
Je frôlerai les herbes et les barbelés, affronterai la parole sèche. Les cartouches au fond des poches, pareil à un nageur imprudent. »
Genre : poésie
Collection : Échos / N°3
Œuvre en couverture : © Sébastien Montag – Écho & Narcisse, Puisque les forêts feront des déserts #1 (acrylique sur toile, 2022)
Format du livre : 12 cm x 18,5 cm – 66
pages
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On en parle :
– Sur Traction-Brabant :
Un corps qu'on dépeuple de Matthieu Lorin, par Patrice Maltaverne
– Sur Décharge :
Un corps qu'on dépeuple de Matthieu Lorin, par Claude Vercey
– Sur le blog de Dominique Boudou :
Un corps qu'on dépeuple de Matthieu Lorin, par Dominique Boudou
– Sur La Bouche à oreille :
Un corps qu'on dépeuple de Matthieu Lorin, par Marie-Anne Bruch
– Sur Sitaudis :
Un corps qu'on dépeuple de Matthieu Lorin, par Jean-Michel Maubert